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Interaction project

Qu’est-ce qui a conduit la communication sociale des primates au langage humain, avec son adaptation spécifique à l’échange approfondi d’informations ? Les interactions coopératives humaines vont bien au-delà de ce qui est observé chez les autres mammifères, où les communications fonctionnent typiquement pour contrôler le comportement d’un partenaire dans des interactions individuelles. La capacité à utiliser des signaux pour des interactions coopératives est un prérequis pour le langage, et la recherche comparative ciblée à travers les espèces est exigée pour retracer ses mécanismes et son évolution.

 La vision globale de ce projet est de générer des données qui sont directement comparables avec des espèces comportant des degrés variés de coopération, pour comprendre la poussée évolutionaire vers un cerveau prêt pour les langues. Dans une approche phylogénétique large, nous essayons de comprendre les conditions évolutives qui ont pu favoriser un contenu informationnel élevé des répertoires vocaux, une condition préalable pour la complexité communicative.

WP Information Throughput

WP Coordinator: Judith Burkart

Nous avons des preuves qu’une coopération et une interdépendance élevées pourraient avoir joué un rôle comme moteurs de l’évolution vers une communication plus avancée. Peut-on corroborer ce lien proposé dans le plus large arbre phylogénétique, en particulier dans d’autres espèces qui se reproduisent en coopération ? Quelles sont les distributions d’informations dans les différentes langues humaines ? Quel est le rôle des autres formes de vie sociale complexe qui sont depuis longtemps suspectées d’agir comme moteur pour l’évolution de la communication ? Comment les structures neuro-anatomiques qui sont essentielles pour le fonctionnement social, notamment l’amygdale, sont impliquées dans la prise de décision coopérative et communicative ? Qu’est-ce qui est spécial à propos de l’hypercoopération humaine et quels aspects sont des causes et des conséquences du langage humain ?

Social Competence Task
PIs: Grandjean, Burkart, Schaer, Zuberbühler; Collaborating PIs: Bavelier, Bangerter, Bshary, Manser; Senior Advisor: van Schaik

Information Load Task
PIs: Bickel, Hahnloser, Furrer, Stoll; Collaborating PIs: Sennrich, Burkart, Stadler, Townsend, Zuberbühler, Manser, Dellwo; Senior Researcher: Cathcart; Senior Advisor: van Schaik

Hyper Cooperation Task
PIs: Bangerter, Bshary, Mazzarella; Collaborating PIs: Clément, Mansfield

WP Information Integration

WP Coordinator: Alexis Hervais-Adelman

Il est établi que la parole, et les signaux vocaux des mammifères de manière plus générale, ne code pas seulement pour du contenu référentiel, mais aussi pour de l’information sur l’identité, le comportement ou l’attitude du locuteur. De plus, la parole est généralement accompagnée de signaux visuels tels que des postures, des expressions faciales, des mouvements articulaires ou des gestes. Cet ensemble d’influences constitue une part importante du contexte dans lequel les signaux de communication sont transmis, et ils influencent ce que les auditeurs déduisent de ces signaux. Un des buts principaux de ce groupe de travail est de développer des protocoles d’imagerie cérébrale pour l’exploration des mécanismes d’intégration neuronale des signaux multimodaux dans des interactions naturelles. En parallèle, nous examinons comment l’environnement affecte la production vocale chez les non-humains.

Neural Integration Task
PIs: Hervais-Adelman, Dellwo; Collaborating PIs: Manser, Magimai-Doss, Grandjean, Giroud, Meyer;

Hyperscanning Task
PIs: Meyer, Giroud; Collaborating PIs: Dellwo, Hervais-Adelman, Daum

Clinical Intervention Task
PIs: Schwartz, Laganaro; Collaborating PIs: Borghesani

Behavioural Integration Task
PIs: Manser, Grandjean, Magimai-Doss; Collaborating PIs:, Dellwo, Hervais-Adelman, Hahnloser, Zuberbühler, Townsend;