Dans les coulisses de la recherche
Rencontre avec Alexis et Marion
Témoignage d’une élève de 14 ans en stage qui explique les projets du Professeur Alexis Hervais-Adelman, les projets de la chercheuse Marion Bouffier et ses découvertes.
Victoria Zabala Gudumac
I. Projets du Professeur Alexis Hervais-Adelman
1. Améliorer les problèmes auditifs:
Essayer d’améliorer l’audition des personnes avec des problèmes auditifs ou des personnes âgées en leur faisant faire des activités ou en essayant de trouver comment on peut améliorer les appareils auditifs.
Pour que les personnes avec ces problèmes auditifs ne s’isolent pas du monde et qu’elles n’entrent pas dans la dépression à cause de problèmes de compréhension.
On peut faire ces expériences avec les personnes âgées à cause de la presbyacousie (du mot grec presbys qui signifie « vieil homme » ou « ancien » et akkousis qui signifie « ouïe ») : perte progressive de l’audition lorsqu’on vieillit.
2. Les cris des bébés ont des accents et on regarde comment, au cours de la grossesse, l’embryon développe la parole.
II. Projets de la chercheuse Marion Bouffier
- J’ai pu discuter avec la chercheuse Marion, qui fait des études comportementales et des études avec l’IRM. La machine prend des photos rapprochées de l’activité du cerveau lorsque le programme qu’elle a conçu donne des instructions verbales. Par exemple, la question peut être : « Quel est l’animal le plus petit parmi les deux photos d’animaux ? » Il faut appuyer sur la bonne réponse, mais cela se fait rapidement, donc il faut habituer les participants au programme. Ce que Marion regarde, c’est le chemin que suit le cerveau pour s’appuyer sur ses connaissances et savoir quelle est la bonne réponse. L’objectif de l’expérience est de voir à quel point le cerveau maintient les informations de manière précise.
- Un autre projet dans lequel elle travaille est une étude en ligne des apprentissages de régularité de la langue. Par exemple, comment les personnes vont s’appuyer sur leur compréhension de règles pour créer des phrases correctes.
III. Découvertes
J’ai découvert que, pour les enfants et bébés, il est plus facile d’utiliser la NIRS, une méthode qui consiste à mettre une sorte de bonnet avec une lumière qui n’est pas visible à l’œil nu mais qui permet de détecter l’oxyhémoglobine, ce qui représente l’activité cérébrale.
J’ai aussi découvert que notre cerveau n’est pas complètement développé avant l’âge de 21 ans. C’est la partie frontale qui est en cours de construction, elle est responsable de la planification des tâches, la prise de décision et l’inhibition.
IV. Recheches du futur